Pour débuter: une vingtaine de parcours représentatifs des régions les plus connues des randonneurs 4x4 au Maroc Un jour, le nouveau propriétaire d’un 4x4 s’est vu offrir par son épouse la série complète des 6 tomes du guide Pistes du Maroc. Il faut dire que, jeune retraité, il n’avait pas encore eu l’occasion de quitter les garrigues locales où il allait parfois le week-end se faire la main avec son joujou flambant neuf. Le Maroc en 4x4 était pour lui un désir de plus en plus présent, alimenté par les revues spécialisées et les récits de quelques copains de retour de ce paradis pour les randonneurs tout-terrain. Prenant rendez-vous, il arrive chez l'auteur avec ses guides et voici ce que celui-ci entend : « C’est bien beau tes guides, ils couvrent tous les coins du Maroc où, je suppose, il est intéressant de faire de la piste, mais par où je commence ? ». Sa remarque était on ne peut plus pertinente... D’où l’idée de proposer un guide comprenant une vingtaine de parcours représentatifs des régions les plus connues des randonneurs 4x4 et ceci dans les coins les plus pittoresques de ce pays fascinant. Ces pistes sont à la portée de tous et il ne sera pas nécessaire d’équiper son véhicule d’accessoires rutilants pour situation extrême; un GPS est par contre indispensable. Il faut toujours avoir en mémoire que plus de quatre-vingt-dix pour cent des pistes qui sont décrites dans les guides 4x4 J. Gandini sont empruntées par des véhicules locaux non 4x4. Il est incontestable que le Maroc change et change vite. La politique du nouveau roi dans le domaine du développement rural amène beaucoup d’améliorations pour les populations. Si le goudron avance vite, une nouvelle formule de piste « améliorée » sur remblai se développe; de plus les douars s’efforcent par tous les moyens de se désenclaver. Un conseil en passant : méfiez-vous beaucoup plus des petites routes du « bled »; les croisements avec un camion ou un minibus peuvent être parfois « limites »... Conduire lentement et avec prudence... Il est également bon de se rappeler qu’il n’est pas possible de visiter le Maroc en 10 jours et que les guides Gandini ne sont pas des roadbooks pour des raids extrêmes.
Au pied de l'Erdouz
